LAUREAT DU PRIX DES INCORRIGIBLES 2015-2016

Le lauréat du Prix des Incorrigibles 2015-2016 a été annoncé le jeudi 7 avril au lycée Valery Larbaud de Cusset :



 
La gagnante est l'auteur Charlotte Erlih avec son roman Bacha Posh, élu par une cinquantaine de collégiens, de lycéens et d'étudiants !



Viens retrouver et emprunter les livres de Charlotte Erlih à la médiathèque Valery Larbaud.

BACHA POSH de Charlotte Erlih



A 15 ans, Farrukh voit enfin son rêve se réaliser : son club d'aviron, le seul d'Afghanistan, a obtenu un bateau professionnel. Si son équipe tentait de se qualifier pour les Jeux olympiques ? Mais Farrukh est un "bacha posh". Dans les familles afghanes qui n'ont que des filles, on appelle ainsi les jeunes filles transformées en garçons et élevées comme tels, jusqu'à l'âge de la puberté... si son secret est découvert, c'est son rêve et sa liberté qui s'évanouissent, le déshonneur pour les siens.

« Mon identité, c'est de persévérer, non pas d'être un garçon ou une fille.
Je suis moi. Et moi, je me bats. »

Voir si le titre est disponible


Biographie

Normalienne et agrégée de Lettres modernes, Charlotte Erlih a enseigné les Arts du spectacle à l'Université de Nanterre, avant de se consacrer à l'écriture et à la réalisation. Elle a réalisé deux courts métrages produits par Why not productions, "Signes"et "Eaux troubles" (2008). Son prochain, "L'Abîme" (Wendigo), sera tourné au printemps. Elle a cosigné avec Coline Serreau "L'Académie Fratellini - Le cirque de plain-pied" (Actes Sud, 2008).
Chez Actes Sud Junior, elle est l'auteur de Bacha Posh (récompensé par de nombreux Prix dont, le Prix NRP et le Prix Sésame), 20 pieds sous terre et Highline.


Adaptation vidéo


TANT QUE NOUS SOMMES VIVANTS de Anne-Laure Bondoux





Dans la ville et alentours, tout est faim, torpeur et inquiétude. Seule l’Usine continue de charrier du feu et des armes en assurant la survie de la communauté. Bo et Hama y travaillent, elle, ouvrière de jour, lui, de nuit. Tous deux s’aiment d’un amour fou. Mais une menace gronde et les imprécations du vieux sage Melkior annoncent la fin des temps. Un jour, le désastre survient : une explosion accidentelle dévaste l’Usine laissant les hommes dans la misère. Les deux amants doivent fuir pour trouver un autre moyen de subsistance.
Commence alors pour eux un fabuleux périple initiatique vers des territoires inconnus à la recherche de leur place dans ce monde...




« Elle se demanda où pouvait être la plume de faucon et tout ce qu'on perd au cours d'une vie. Où pouvaient s'en être allés les parents de Bo? Et sa propre mère? Et son père, dont le corps n'était plus qu'une coquille vide? "Existe-t-il, s'interrogea-t-elle, un endroit où nous attendent ceux qui nous manquent?"



 Suivre le lien. Anne-Laure Bondoux explique très bien son parcours sur son site.




 


BELLE GUEULE DE BOIS de Pierre Deschavannes



Pierre déteste le matin. Parce qu'une fois levé, l'adolescent doit quitter son antre – une maison perdue au milieu de nulle part - pour l'enfer (l'école). Après le divorce de ses parents, le jeune homme a choisi de vivre avec son père alcoolique qui lui dit et répète : « Quand tu es là, c'est comme un médicament ». Pour éviter de sombrer, Pierre nourrit le rêve de devenir vagabond et s'accroche à de menus détails qu'il aime chez son père. Mais malgré l'amitié qu'il entretient avec Omar, son unique pote, l'adolescent, à bout de souffle, fini par s’effondrer. Pour une fois, son père endosse son rôle et le tire de là. Jusqu'à la prochaine fois ?...



« Quand j’arrive à la maison, mon père est assis dans son fauteuil à regarder une émission de variétés, il est bien éméché, mais il n’a pas l’air de m’en vouloir de rentrer si tard. Il est même plutôt gai, il chante. J’ai l’habitude de ces moments où il peut être lourd. Il monte à fond le son de la télé si un air lui plaît, et il chante en me fixant du regard. Ça me met mal à l’aise. Mais quand même, je suis soulagé de me retrouver à ses côtés après mon escapade, je me sens auprès de lui comme auprès d’un feu de bois. »



Biographie

Né à Lyon en 1986, Pierre Deschavannes a d'abord entrepris des études d'infographie. Après un stage dans le domaine du graphisme publicitaire, il décide de se consacrer à la musique, au dessin et à l'écriture.

ALORS VOILA : LES 1001 VIES AUX URGENCES de Baptiste Beaulieu





Des Urgences au rez-de-chaussée aux soins palliatifs du cinquième étage, voilà la vie d’un jeune interne, qui déteste commencer sa journée par une tentative de suicide. Une patiente en stade terminal s’impatiente : son fils est bloqué à Reykjavik à cause d’un volcan en éruption. Pour lui laisser le temps d’arriver, l’apprenti médecin se fait conteur. Se nourrissant de situations bien réelles, Baptiste Beaulieu passe l'hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s'enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients... Ses histoires sont drôles, touchantes, d'une grande sensibilité.



« Le chef, l'interne, l'ambulancier et Brigitte sont appelés pour une défenestration du huitième étage : "On est à fond : je ne sais pas ce qui traîne dans l'air, mais ce jour-là, bon Dieu, ce qu'on est à fond ! L'ambulancier ne conduit pas : il pilote, on est une team de super-héros prête à sauver la veuve et l'orphelin. Arrivé au pied de l'immeuble, j'attrape le scope (10 kg), le sac de réanimation (10 autres kg), on surgit dans le hall. Il y a un ascenseur ! "Pas d'ascenseur, dit le chef, sil tombe en panne quand on est dedans, le patient est cuit!"



 Biographie

 Médecin généraliste âgé de 29 ans, Baptiste Beaulieu est l’auteur d’un premier livre remarqué, Alors voilà, les 1001 vies des Urgences (Fayard 2013 ; Livre de poche, 2015), qui a connu un très beau succès de librairie et a été traduit en douze langues. Son blog « Alors voilà » compte plus de 5 millions de visiteurs.


 

LA FABRIQUE DU MONDE de Sophie Van der Linden



Mei est une jeune femme chinoise de 17 ans, enfermée bien malgré elle dans les rouages de l'industrie textile. Malgré des capacités scolaires évidentes, elle n'aura pas eu d'autres choix que d'aller travailler à l'usine afin que son frère puisse faire des études. Cloîtrée dans des chambres de 12 lits qu'elle partage avec ses collègues, elle n'a que très peu de liberté, travaillant énormément, de jour comme de nuit afin de pouvoir livrer à temps les commandes incessantes. Les conditions de travail sont si harassantes que Mei et ses collègues ne rêvent que d'une chose: pouvoir partir quelques jours et échapper à cette vie, presque sans avenir. Mais les contremaîtres sont là pour les remettre en place et vérifier leur taux de rendement et toute tentative de s'évader semble alors presque impossible. Mei aspire à une toute autre vie et rêve de rencontrer l'amour...



« Mes larmes reviennent, chaudes, acides, quand je prends conscience une nouvelle fois que je ne pourrai pas rentrer chez moi pour le jour de l'an.
Mes joues sont irritées. Je n'aurai pas assez d'argent pour faire le voyage, pas assez pour acheter les cadeaux à la famille. L'an passé j'étais malade, et maintenant je ne pourrai pas. Si je ne les revois que l'an prochain, cela fera trois ans.
Que vais-je leur dire ? Que vais-je bien pouvoir leur dire ? »
Biographie

Née en 1973 à Paris, Sophie Van der Linden a publié son premier ouvrage, intitulé Claude Ponti, en 2000, aux éditions Être. Le succès public et critique d’un essai dédié à une œuvre pour la jeunesse étudiée dans ses dimensions rigoureusement littéraires et artistiques, permet à son auteur de s’imposer rapidement comme une spécialiste de ce secteur. Elle reçoit pour cette publication le Prix de la critique en littérature pour la jeunesse, décerné par l’Institut International Charles Perrault, en 2001.
Sophie Van der Linden est aussi l'auteur de romans chez Buchet-Chastel  : La Fabrique du monde, publié en août 2013 (Folio, 2014), sélectionné pour le Prix du premier roman et pour le Prix des libraires et L'Incertitude de l'aube, août 2014

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